Suite à la tragédie qui avait suivit notre excursion dans se repère de Vampires et cette bataille entre Lycan, là où j'avais perdue ma seconde famille, je m'était éloigné des villes, à la recherche d'un endroit calme dans lequel méditer et m'entrainer afin de poursuivre notre œuvre inachevée. L'observation de ces espèces était devenue notre raison de vivre et je ne pouvais abandonner, en leur mémoire il me fallait continuer.
Je parcourais les villes, les campagnes, les plaines et les montagnes a la recherches de nouvelles technique et de nouveaux renseignements. Je ne me permettais que le repos strict nécessaire, aucune flânerie ou quelconque plaisirs.
C'est dans cette quête, sur cette route sans destination que je me retrouvais dans cette forêt. Une nature flétrie par l'hiver, des arbres nus, un parterre de feuilles, un ciel blanc de nuages lent qui couvraient les rayons d'un soleil fatigué.
J'avançais, lentement, mais sans peur, sans hésitations, juste admiratrice, parcourant du regard les moindre parcelles de cet endroit. Je ne savais pas trop où aller, ni même ce que j'allais faire, mais de précieux indices m'avaient mené jusqu'ici. Je devais traverser cette forêt coute que coute.
Cela faisait maintenant quelques heures que je marchais dans cette forêt, quelques heures durant lesquelles je ne fut pas dérangée, seul quelques animaux me coupaient parfois la route sans prêter attention a ma personne. Un calme plat, si l'on avait pu ôter le chant des oiseaux.
*Visiblement il va falloir aller au-delà de ces arbres pour trouver quelque chose d'intéressant, hormis quelques animaux il n'y a rien ici...*
Je continuais donc ma route, tout aussi tranquillement, quand, soudain, j'entendis, non loin des branche d'arbre craquer. Je m'arrêtais, afin d'être sur que ce n'était pas moi qui les faisait craquer sous mes pas, mais de nouveau un silence de mort. J'entrepris de reprendre ma marche, plus lentement, en prenant garde de ne marcher sur aucune branche morte, et, de nouveau, un craquement se fit entendre.
"Qui est là!?!"
Je m'arrêtais franchement, et posa ma main a la taille, prête a saisir mon éventail, en cas d'attaque. Je n'étais pas la pour me battre, mais si cela devais être nécessaire, alors je me défendrais.