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 La cavalière fait son entrée ( Libre)

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Téa Bruna
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MessageSujet: La cavalière fait son entrée ( Libre)   La cavalière fait son entrée ( Libre) Icon_minitimeVen 22 Jan - 23:35

Voir la vie comme une œuvre d’art, voir l’art dans la mort de cette vie. Peindre avec les couleurs de l’âme n’avait plus belle définition qu’en le rouge du sang et le blanc de la peau vidé de sa chaire. Jouer avec les émotions, les figuré avec style, rendre hommage à la haine, faire du laid, le beau et du magnifique, l’hideux. Ternir l’éclat, faire briller le mat. Arracher les ailes de pieux, conféré aux infâme, le rang de saints. L’humain était fait d’art, tout comme l’art devait être fait d’humain. Trop longtemps l’espèce humaine avait tenté de crée l’art, d’inventé des concepts esthétiques tracés sans aucune réelle définition, établit que le beau n’avait que des critères arrêtés. Mais comment était-il possible de définir l’art, et qu’est-ce l’art? Personne n’aura put le définir, car il est abstrait, mais l’abstrait peut-il lui mettre avoir un nom? Dans la conception d’art, il y avait une œuvre, une mécanique magnifique qui se perpétuait avec le temps, une machinerie remarquable malencontreusement enfouit sous une couche horrible masquant la finesse des traits. Un pinceau, un crayon n’arriverait jamais à refaire pareille œuvre sans faire pâle copie devant l’originale, la photographie elle-même ne reflétant que partiellement cette beauté sans artifice. Mais c’était du gâchis de ne pas exploité cet incroyable découverte, un art vivant en tous et chacun qui n’est pourtant pas mis en valeur comme il le devrait.


C e chef d’œuvre n’est nul autre que le corps, le corps humain si délicat et fort à la fois. Il a sut résister à la gravité, mais la maladie l’emporte, il a su bravé les bêtes et pourtant la tristesse le détruit. Mais ce tableau magnifique fut tabou pendant bon nombre d’année, secret de tous, la peur d’affronter le seul art universel, un art qui choquait et dont tout le monde était porteur pourtant. Sans la témérité de Da Vinci, jamais l’art organique n’aurait put naître. La première autopsie lui fut attribuée, pourtant ce n’était pas tant le désir de comprendre la mort, mais de pouvoir faire partit de l’œuvre lui-même. Il voulait jouir de ce tableau caché. Mais malheureusement, avec le temps, tout cela à perdu de sa valeur symbolique, on s’est lassé du corps n’y voyant pas le comble de son potentiel. Mais certain l’on vu, certain y on puiser dans leur inspiration, des tableaux comme le Bœuf écorché de Rembrandt et Leçons d’anatomies, L’Âme damnée de Baltasar Permoser, L’homme qui marche de Rodin…Toutes ces œuvres étaient les représentations d’une seule et unique ouvre, le corps, l’anatomie humaine. La chaire revêtant ainsi une signification beaucoup plus profonde. On jouait avec afin de faire passer un message, la défaisant, la rapiéçant, la découpant, tout cela pour lui faire porter la vision du créateur.


C es œuvres furent longtemps controversés, l’une des préférés de Téa étant le Cavalier de l’apocalypse de Fragonard, représentation de l’homme et de la bête en un assemblage de tissus organiques desséchés. L’homme était un animal, et s’en était la plus belle représentation. Alliant les chaires pour formé un tout véridique, au fond, l’apocalypse avait été crée par l’homme lui-même, l’animal qu’il était créant les fléaux dont il mourrait et elle…elle était là pour les y guider. Pour en revenir à l’art organique, il fut bien longtemps tabous, cachés, mais surtout, exclusivement imagés, ce fut beaucoup plus récemment qu’on utilisa le corps en sculpture, mais certains poussèrent encore plus loin. Marc Quinn fut le prmier à utiliser son propre sang pour crée un buste de lui-même. Prélevant 4,5 litres de sang au cours de 5 mois, il réussit à refaire son visage en congelant le sang.


L ’inspiration de cette (série de) sculptures est née de la volonté de pousser la technique du portrait à l’extrême, une représentation qui n’a pas simplement la forme du modèle mais qui est en fait réalisée avec la propre chair du modèle


D ira-t-il. Un autre artiste unique en son genre fut Piero Manzoni, celui-ci usa de ses excrément pour les rendre art. Sans oublier bien sûr Vanitas, l’œuvre de Jana Sterbak représentant une robe faite de viande. Mais aucune de ses œuvres ne venaient au plus profond de l’art. Gunther von Hangens alla plus loin que les autres, arrachant la peau et découvrant les os et les muscles, faisant vivre aux yeux de tous les viscères et les organes. Mais encore une fois, il manquait une touche essentiel, autant Manzani et Quinn avait sut habité leur œuvre sans pour autant en utiliser le plein potentiel, autant Hangens n’avait pas ajouté sa touche à ses créations les rendant ainsi magnifiquement impersonnelles.


T éa se recula laissant tomber sa lame sur le gazon. Ces mains étaient maculées de sang. Elle regarda avec une attention marqué sa création, sa tête penché sur le côté, ses cheveux glissant sur ses joues et collant aux gouttelettes de sang qui maculait sa peau nacré. Elle n’arrivait toujours pas à mettre le point sur l’essence de ses désirs artistiques, mais l’évolution de ses talents se faisait ressentir. Elle posa un genou dans le gazon, contemplative.


L a femme devant elle n’avait plus de visage, ou du moins, celui-ci était légèrement décaler, laissant transparaître les muscles et orbites du visage. Des cordes retenaient la peau charcutée du visage contre le crâne créant une image des plus symboliques. Car en effet, le visage, siège des émotions visuelles, de l’artifice lui-même, c’était lui qui cachait le réelle sous des rires où des pleurs, qui masquait en quelques battements de cils une haine ou une trahison. Sans ce masque grotesque, il n’y avait que le vrai. Les yeux avaient été retourné de bord regardant son propre cerveau, on voyait le blanc vide et sans émotions montrant avec magnificence l’égocentrisme humain. Ses bras restaient ballants le long de son corps, sur la chair du ventre il y avait une entaille nette, les trips en sortant en un fil gluant et rougeâtre qui s’étalait dans le gazon formant le mot «Lies». Encore une fois, quoi de plu beau pour montré la vérité que l’intérieur des choses…les trippes, la vérité elle-même ressortant pour venir médire de l’extérieur qui se cachait sous la couverture du mensonge. Ses jambe étaient écarté ses pieds encadrant donc les intestins, on voyait ses mains enfoncé dans son sexe après avoir été sectionné des bras. Le désir ultime de l’être, retourner dans son nid douillet, confortable, dans l’utérus où rien n’arrive, ni la guerre, ni la famine, ni la mort. Le chef d’œuvre avait été finalisé avec une marque découpé finement sur l’intérieure de la cuisse, un grand «C» avec un petit «r», pour Cavalière rouge.


T éa était quand même fière de sa représentation, elle l’avait laissé en bordure de la forêt près d’une route. Les vêtements de la femme trainaient à côté d’elle dans un amas informe, elle avait prit prostituée qui faisait du pouce sur la route, qu’elle meilleure victime de représentation du mensonge par l’artifice extérieur. Maintenant, sa beauté interne était affichée. Satisfaite, Téa reprit sa lame essuyant dans le chandail de la fille le sang, elle s’essuya le visage de même quelques marques persistants. Elle continua de marché en longeant la route son œuvre ouverte aux regards, l’exposition commencerait è l’aube quand marchand et citadins s’éveilleraient. Ses talons claquaient sur la chaussée alors que ses cheveux virevoltaient derrière elle comme un brasier incandescent. Elle s’arrêta sous un petit pont finissant d’effacer les traces sur son visages et sa lame, ses vêtements de cuire eurent le même traitement, ils étaient bien plus facile à nettoyer que le tissu étant perméables. Elle continua son chemin, pensive, se demanda si ce Tokaï allait vraiment lui révéler un autre monde, une autre dimension de l’humanité, dévoilant ces horreurs en les régurgitant sur terres.


T éa arrêta devant une pancarte éclairée faiblement «Bienvenue à Tokaï». Un sourire noir embrassa ses lèvres alors qu’elle franchit cette ligne invisible ses yeux verts brillant dans l’obscurité de la nuit.


*Enchanté Tokaï*


P ensa-t-elle. Il y avait un endroit qu’elle voulait visiter avant de rencontrée la vermine grouillante de ce lieu, le cimetière, l’endroit où les morts vivaient de murmures et de soupirs, de peines et de désespoir, de rage et d’impuissance. Elle poussa la grille qui s’ouvrit sans un bruit, ce n’était pas comme dans les comptes où son chuintements venaient vous glacées le sang, car les gens n’aimait pas y entrée, alors elle se faisait doucereuse afin de garder les âmes, ceux qui voulaient en partir par contre, c’était différent. La Cavalière rouge marchait parmi les pierres, ses doigts caressant la pierre dure et froide. Ironique quand même, l’homme naissait d’un endroit étroit et noir et y retournait à la mort, et les vivant les couvaient d’une roche ou de terres de peur de les voir revenir, la mort faisait peur, car tous et chacun connaissaient leur fin, et ils voulaient y penser le moins possible. Mais bientôt, ce serait une autre histoire, quand elle aurait trouvé les 3 autres, qu’ils seraient enfin réunit, qu’importe le temps que cela prendrait, mais l’humanité entière s’éteindrait d’un coup, mais il lui fallait aussi trouver les 4 sceaux, les sceaux qui libéreraient complètement les chevaliers. Ce serait sa mission, son but ultime, les réunirent et les libéré pour finir ce qu’ils n’avaient pas put faire alors.


P our cela il fallait aussi trouver son Jésus, cette âme pure qui saurait ouvrir les sceaux, mais dans ce monde de misère, trouver une telle âme risquait d’être ardue. Mais elle avait l’éternité devant elle, la fin pouvait attendre, elle restait inéluctable. Assise sur les marches d’un mausolée, elle entendit des pas, si faible, mais présent. Dans ce monde de silence et de ténèbres, les morts ne pouvaient que se aires, il y avait donc un vivant parmi eux, un intrus qui côtoyait et fleuretait avec la faucheuse sans le savoir.


«C’est beau non, la mort, les ténèbres silencieux»


M urmura-t-elle doucement un sourire planant sur son visage. Téa ne voulait pas montrée sa vrai nature, pas tout de suite, elle était d’une façon comme la prostitué de la route, mais elle ne se cachait pas comme elle non, passé inaperçu était essentielle à l’accomplissement du destin commun de l’humanité, ne pouvions nous pas tricher pour un dessein aussi noble?
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MessageSujet: Re: La cavalière fait son entrée ( Libre)   La cavalière fait son entrée ( Libre) Icon_minitimeMer 10 Fév - 3:47

C'était un homme, un homme aux cheveux très longs, ne portant point de chemise ni quoique ce soit pour cacher son torse musclé - mis à part un gros étuit en bandoulière. Celui-ci n'était vêtu que d'un pantalon ample aux chevilles, le tout d'un noir de jaie, tenu à la taille par une bande de tissu rouge. L'homme s'assit devant une pierre tombale et déposa son fardeau. On pouvait y lire:

R.I.P
Hellsing Vanelli
1940 - 1995
Puisse votre art perdurer dans les âmes de vos proches, celle qui jamais ne quittera la chaire de la Main Rouge.


Le jeunhomme mit le crâne devant lui. Tu sais, c'est un sacré don que tu avais grand-père. Tu démontrais ce qui était caché au fond de notre être, nous dépeçant corps et âme, nous fesant découvrir ce que notre corps ne peut démontrer. Aujourd'hui c'est moi qui ait ce don, celui que tu chérissait tant, et que personne ne comprenait. Celui-ci soupira. J'espère être à la hauteur de tes attentes, toi qui avait foi en moi dès ma naissance.

Il mit le crâne dans le sac à dos attaché à l'étuit et sorti une magnifique guitare classique. Celui-ci fredonna pour lui-même un air incompréhensible. Ses doigts commencèrent à faire vibrer les cordes de l'instrument.

N'ayant pas ignoré la présence près de lui, il arrêta un instant pour dire: Vous allez encore rester longtemps à m'observer, assise sur les marches du mausolé?
Puis il continua à jouer.
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MessageSujet: Re: La cavalière fait son entrée ( Libre)   La cavalière fait son entrée ( Libre) Icon_minitimeVen 12 Fév - 19:28



Le bruit sinistre s’était tût, se gardant de montrer à ses nouveaux invité la cruelle destiné qui les invité, elle préférait embaumer l’air de son odeur sucré et de murmures doux et suaves, de plaintes suppliantes, de pleurs piteux, car la mort ne concevait pas la solitude, elle n’arrivait pas à comprendre que la mort n’est autre que ce froid absent de vie, c’est pour cette raison qu’elle cherchait sans arrêt, elle parcourait le monde afin de trouver quelqu’un pour l’accompagner dans son éternité de noirceur, ne serait-ce que pour savourer un moment cette chaleur éphémère qui glissait rapidement dans le chaos du néant. Mais elle n’avait pas comprit que la vie et la mort ne pouvait que se côtoyer au travers les miroirs, car le vivant est aveugle à ce qui lui échappe, et le vivant ne conçoit pas le vide, il n’en a pas la capacité. Quand la faucheuse vient les prendre, elle espère pouvoir leur faire ouvrir les yeux, tenir leur main ne serait-ce qu’un instant, mais la vie est tellement fragile…Ne suffit qu’à poser son voile sur eux que déjà cette animale faible s’échappe d’eux, se réfugiant au loin dans un univers que l’homme se plait à appeler paradis.

C ompagne tellement petite, tremblante et peureuse de cette rencontre avec l’éternelle. Et cette pauvre mort qui ne cherche que la compagnie, elle n’arrive qu’à saisir momentanément la vie, son cœur de ténèbres jamais assouvis, elle vient prendre toutes ces âmes qui passent à sa portée, mais elles ne sont pas si stupides, elle l’évite alors quand elles finissent par être à sa portée elle se fait doucereuse, caressante…Elle endort nos suspicions et nos craintes nous invitant à la suivre dans ce monde où la douleur n’existe pas. Et nous la suivons comme des sots, car quoi de plus beau que de dormir sans jamais avoir à penser à ce qui nous attends, pouvoir rêver d’éternité avec comme seul cauchemar celui de se réveillier. Et maintenant voilà la mort à l’œuvre, ce sinistre rusée qui vient en une caresse entourant ces deux êtres qui se refusent encore à son royaume. Téa resta un moment assis sur cette pierre glaciale qui était le symbole de la maison éternelle d’un mort, mais ce qu’ils croyaient être leur dernier repos n’était pas vrai, du moins pas pour cette amoncellement organique qu’ils enterraient, pensaient ils réellement à une connexion entre l’âme et cette chaire une fois la mort arrivée? La femme eut un rire ironique en regardant cette pierre à qui on avait gravé des inscriptions comme si ce seul geste pouvait avoir un réel pouvoir dans l’autre monde.

E lle s’était assise sur les marches d’un mausolée ses yeux perçant la nuit et la brume de la traîne de la faucheuse, rivées sur l’homme qui avait franchit la porte entre ces deux mondes, monde où les morts avaient décidé de se réfugier, tentant tant bien que mal de retourner dans leurs véhicules, pauvres choses innocentes qui avaient compris que trop tard que cette couper offerte avait été un poisson, et maintenant il voulait revenir dans cette univers horrible que la vie, univers qui leur avaient tellement gravé l’esprit qu’il leur semblait le seul vivable. Et les voilà tout deux, faisant envi à ces frêles créatures qui voyaient en eux vibrer les cœurs, le sang circulant comme le leur avait déjà eut coutume de le faire, l’air se faisait hargneux, désireux de revenir, et cette dame glaciale qui observait le tout avec anxiété ce demandant si ce soir elle aurait deux nouveau locataire pour prendre le thé. La cavalière plongea son regard vert et froid vers cette homme qui venait à dérangé cette quiétude sombre. Elle l’observa sans se soucier de gène. Il ne portait qu’un pantalon, son torse se soulevant de sa respiration, battant de sa vie, la mort le caressant avec envi, enviant cette chaleur qui courait en ce corps, pauvre homme, il tentait la dame par cette invitation à le prendre…Elle remarqua son instrument, sans pour autant quitter ses yeux de cet homme qui détonait parmi cette obscurité mortelle. Téa écouta attentivement ses paroles, paroles qui se répercutaient contre les murs, répondant en plaintes de ces esprits qui mourraient d’envi elles aussi de faire exploser leur voix ainsi.

I l parlait à un crâne, la jeune femme ne pouvant dissocier cette image de Shakespeare. Un sourire effleura son visage, l’homme sans le savoir était tellement imprégné de sa culture. Elle écouta son discours avec attention, ses yeux s’illuminant de lumière à ces mots…faire ressortir ce qu’y était caché au fond de nous…Puis il se mit à caresser sa guitare, ravivant cette objet muet de vie avec l’artifice du son, lui donnant voix alors qu’elle n’en avait pas. Et les âmes torturées par ce chant qui à eux leur était interdit alors que même l’inanimé en avait possession. Elle le regarda longtemps, s’important peu de ce qu’on appelle l’étiquette qui voulait la politesse. Mais elle n’eut pas à le dévisager éternellement pour qu’il lui réponde. Sa voix fit mourir un instant les râles des disparus. Le silence pesa, puis le bois recommença à lancée ce cri qui meurtrissait les habitants du cimetière. Téa se leva restant un moment debout sur la dernière marche du mausolée, cet homme avait soit du caractère, ou il était complètement inconscient de la situation qui lui tenait la tête en étaux. Le seul fait qu’il n’ait eu aucune crainte à être observée ainsi, aucune à s’exposé à cet univers dangereux en dévoilant son énergie vitale à tous. La femme s’avança vers lui dans sa démarche lente et caractéristique, certain lui donnait une connotation de sensualité, de provocation, mais n’était-elle pas ainsi? Elle s’arrêta devant l’homme, ses cheveux flottant en voilant son visage par moment, s’accrochant à ses lèvres, leur flamboiement détonnant dans la nuit, mais c’était surtout ses yeux, yeux illuminant d’un éclat étrange dans se visage trop sévère et pourtant beau.

E lle resta un moment silencieuse, le claquement de sa veste de cuire et le hurlement du vent accompagnant les doigts du musicien. Téa le voyait de haut, lui qui était toujours assis, mais elle l’évaluait de sa grandeur. Posant ses mains sur ses hanches elle entrouvrit la bouche doucement avant de parler.


«Vous dites possédez un don, le don de faire ressortir ce qu’il y a de caché en chacun de nous. Mais je crois que vous vous méprenez sur un point, ce n’est pas un don…je dirais même que c’est une malédiction, car les gens monsieur, ne veulent pas que l’on voit leur sentiments les plus profonds et vous savez pourquoi?»


E lle se pencha ses mains reposant sur ses genoux, son visage au niveau de celui de l’homme un sourire mauvais sur les lèvres.


«Car l’homme est laid, il est une créature chétive remplit de haine et de corruption, il tente justement de caché ces horreurs sous ce masque qu’on croit être le bonheur, mais il n’en ait rien…alors pourquoi vouloir chercher à voir dans les gens ce qu’ils sont tous, horriblement laids.»


D it-elle dans un murmure laissant planer une interrogation, car Téa était curieuse de l’humain, elle cherchait à comprendre leur émotions tellement étrange, elle n’arrivait pas à saisir leur intérêt de se connaître alors qu’ils n’étaient pour la plupart que des êtres égoïstes et manipulateurs ne cherchant qu’à satisfaire leurs propres intérêts. Elle se redressa lentement ses doigts glissant dans sa crinière de feu alors qu’elle appuya son bras contre son ventre, l’autre main caressant son menton ses yeux ne se détachant pas de lui.


«Qu’est-ce qui vous donne si envi de découvrir ce que l’homme recèle…vous n’auriez pas peur d’y découvrir des choses que jamais vous n’aurez imaginé, que même le meilleure de vos ami s’avère au finale…un monstre?»


D it-elle un sourire aux lèvres ses yeux brillant d’une excitation légèrement morbide.

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MessageSujet: Re: La cavalière fait son entrée ( Libre)   La cavalière fait son entrée ( Libre) Icon_minitimeJeu 18 Fév - 0:58

Alexander sourit à la remarque de la femme qui était devant lui. Il sentait une certaine passion dans sa voix, une passion que seuls les artistes connaissent. Il était curieux de connaître le sien. Cependant, le regard qu'elle pointait sur lui ne se voulait pas passionné, mais mortel. Le jeune homme avait un certain don pour ce qui était de deviner les intentions d'une personne. Décidément, celle-ci semblait dangereuse et douée d'une intelligence remarquable. Il joua le jeu, tant que son hypothèse n'était pas fondée...

Il joua un air triste et mélancolique, fesant penser à la fois à de la honte et à du regret.

-Ha mais nous sommes tous des monstres, ce que la plupart des gens essaient de cacher par le sourire et les larmes. L'attirance visuelle et sentimentale sont deux choses complètement différentes. La personne la plus séduisante peut cacher une âme meurtrière et sans pitié. C'est pour cela que l'art permet de dévoiler la face cachée des gens, leur fesant parfois ressentir des émotions qu'ils ne connaissent pas ou qu'ils ne peuvent décrire.

Il regardait la femme dans les yeux. Observant les effets que son talent avait sur celle-ci.

-Vous semblez connaître un art qui m'est inconnu. Quelle voix avez-vous suivie afin d'avoir ce genre d'opinion sur le monde?
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MessageSujet: Re: La cavalière fait son entrée ( Libre)   La cavalière fait son entrée ( Libre) Icon_minitimeJeu 18 Fév - 3:07

U n homme venait de marquer son nom, son histoire quelque part dans ce silence lourd, dès qu’il avait posé son regard dans le sien il s’était crée un serment dont il n’était plus le seul détenteur de la clé. Il était maintenant avec elle dans se cimetière, leur deux âmes si près qu’elles faisaient envi la faible lueur des esprits qui les épiaient. Ils avaient peur par contre, peur de ses deux choses éblouissantes qui brimaient leur quiétude, ils ne voulaient pas être déranger …surtout par ceux qui avait la vie entre leur mains, tellement tentatrice ils s’approchaient de cette lumière comme des insectes stupides venant se gorgée de lumière. Mais ce soir ils n’auraient pas la joie de voir s’éteindre une vie, du moins, pas des mains de Téa, pas cette nuit, ses mains était déjà maculée de la mort ce soir. Mais ne pas tuer ne signifiait pas jouer avec la dame glaciale, la cavalière adorait la sentir si près d’elle et ensuite, voir son impuissance quand elle comprenait que la vie offerte lui était retirée. C’était tellement enivrant de sentir ce pouvoir que nous pouvions avoir sur cet animal apeuré que l’âme. Et voilà un exemple succulent d’ignorance, mais était-ce de l’ignorance? L’homme face à elle n’avait pas peur de ce lieu ni d’elle, peut-être simplement car il ne ressentait pas la mort comme elle, peut-être car il ne comprenait pas ce qu’elle était.

L a cavalière restait penchée au niveau de l’homme, ses yeux verts et froids posé sur lui se promenant sur ce corps débordant de vie, corps qu’il lui serait tellement agréable de torturer, ses yeux seraient si beau avec des larmes accrocher aux cils, une expression horrifié les marquant, et cette bouche étirée dans un cri déchirant, bouche qui laisserait sortir le bruit, le son le plus primaire et animal de l’homme, criant sa souffrance, car malgré cette puissance du langage que l’homme c’était crée, quand toute raison l’abandonnait, il ne valait pas mieux que n’importe qu’elle mammifère, encore plus bas qu’eux encore, car il se donnait prestance, se surélevant, les jugeant moins que rien et pourtant, ils n’avait pas de honte à les rejoindre dans la peur. Elle afficha un sourire amusé des images toutes plus jouissives les unes que les autres s’imprégnant dans sa tête, troublant de sang sa vision. Elle ferma les yeux passa la langue sur ses lèvres comme savourant le délice de l’horreur, l’horreur pure et simple, la perte de contrôle. Et il n’en tenait qu’à elle de lui faire perdre, mais peut-être résisterait-il, alors cela n’en serait que meilleur. Mais pour l’instant ce n’était pas le point principale, il lui fallait charmer la proie pour mieux en jouer, car une proie déjà affolé n’a pas le même cri une fois trahit.

L ’homme commença alors une musique un air qui prenait l’apparence d’une plainte, car l’homme n’était qu’un geignard, pourquoi jouerait-il autre chose que ce qu’il conçoit, que ce qu’il est? Elle sentit alors quelque chose d’étrange en elle, un sentiment qu’elle n’avait jamais réellement ressentit, comme un regret, mais le regret était une lâcheté, c’était une façon horrible de définir que nos actes n’avaient pas été les bons. Or, Téa assumait chaque de ses gestes qu’importe la porté, jamais elle n’oserait culpabiliser ou regretté d’avoir fait une chose. Quand elle posait un geste elle en assumait les entières conséquences. Alors pourquoi sentir cela, alors qu’elle même ne comprenait pas comment ressentir cela. Puis elle regarda les doigts qui dansaient sur les cordes et elle se sentit rempli d’une colère profonde, colère de s’être fait dupé, mais aussi colère qu’il se joue d’elle ainsi et qu’il croit s’en tiré à si bon compte. Ses yeux s’assombrirent et ses traits ce durcirent alors qu’elle le regardait toujours, son pouvoir venait de s’enclencher dégageant autour d’elle, moins d’un mètre, une désagréable sensation de frustration qui atteignait donc le musicien. Elle garda cette colère qui bouillait en elle délicieusement ses lèvres s’étirant en un sourire tordu, elle plantant son regard d’émeraude dans les yeux de l’homme alors qu’il lui faisait discours.


« Vous avez entièrement raison…la beauté est le meilleure des costumes afin de cacher l’horreur, car les visages laids nous repoussent, mais si un sourire aguicheur vint à nous prendre, alors nous perdons cette crainte…et c’est quand la crainte de l’homme part que l’horreur peut naître, car il est tellement plus simple de gagner la confiance des gens…Et faire ressortir leurs émotions les plus profondes n’en devient alors que plus magnifique.»


I l la regardait avec attention, la colère de la cavalière embrassant son corps entier, elle renversa l’homme de la tombe le faisant donc tomber sur le dos, sa main contre sa gorge alors qu’elle avait passé par-dessus le rocher posant un genou sur le ventre du musicien. Ses yeux brillaient d’un éclat effroyable, un éclat bien trop joyeux pour l’expression froide qu’elle arborait. Ses doigts fins serraient la gorge, sentant les palpitations dans les veines, la pomme d’Adam à chaque déglutissions glissant doucement entre les doigts de la dame. Son genou donnait une pression sur les hanches le maintenant au sol, bien sûr ce n’était pas une immobilisation totale, Téa ne comptait pas le tuer, non, simplement lui montrer que ne se jouait pas d’elle ainsi.


«Mon art vient puisez au plus profond de l’homme…Je suis sûr que vous comprenez ce que l’art organique non? Et la voit que j’ai suivit…simple, contrairement à vous autres, pauvres peuples, j’ai ouvert les yeux pour constaté l’atrocité qu’était la vie que l’humain avait conçut comme idyllique. »


L a femme approcha son visage de celui de Vanelli planta ses yeux assombrit dans les siens, sa chevelures de feu tombant sur lui elle gardait une expression étrange, tout en le détaillant du regard, guettant ses réactions.


« A ta place je ne jouerais pas avec le feu…je ne suis pas le genre de personne qui apprécie qu’on vienne jouer dans sa tête, alors si tu ne veux pas que moi je m’y amuse je te conseil de faire très attention»


E lle augmenta la pression de sa main sur la gorge avançant ses lèvres vers son oreille.


« Car moi je connais les vrai couleur de l’homme et je saurais peindre en toi ce qu’il est…»


E lle le relâcha brutalement se relevant le regardant de haut avec une sorte de dédain caché. Posant les mains sur les hanches elle se recula doucement ne le lâchant pas des yeux. Cette soirée allait changer une vie…laquelle?
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