Nom : Bathory
Prénom : Ivana
Sexe : Fille
Age (Pour les Vampire -190):
16 ans
Hp ( point de vie ) : 100
Xp ( Expérience ) : 0/100
Préférence sexuel : Hétéro
Plus grande peur? : Elle a peur des gens qu’elle ne connaît pas, c’est à dire tout le monde… Autrement, elle a peur d’elle même, de ce qu’elle est devenue. Elle est sans cesse anxieuse

Types (vampire/humain/elfe/lycan) : Vampire
Clan : Hell
Arme (arme de contact ou arme a feu /a préciser) : Un joli poignard en argent qu’elle garde en permanence sur elle, souvenir de ses vrais parents. Des arabesques fines sont gravées sur le manche et sur la lame. Ce poignard est très ancien, il était transmit de génération en génération dans la famille Bathory. Ivana descend de la célèbre comtesse Erszebet Bathory, et on prétend que c’est avec ce poignard qu’elle saignait ses victimes.
Pouvoir : Le feu, la lave
Description du pouvoir : Elle arrive à matérialiser du feu n’importe où et n’importe quand. Mais elle ne contrôle pas très bien son pouvoir, et, lorsqu’elle est en proie à une forte émotion, il se peut qu’elle fasse brûler quelque chose sans qu’elle l’aie vraiment voulu. Il y a même des fois où elle a réussi à faire jaillir de la lave du sol. Mais elle s’est promise de ne plus jamais recommencer…Elle à aussi un odorat hyper développé.

Caractère du personnage : Elle a toujours l’air d’être traquée par quelque chose d’invisible. Elle est anxieuse, réfléchie, peureuse. Elle est silencieuse, mélancolique, avec un air toujours triste sur le visage. Elle est très fidèle, et est prête à aider en cas de besoin. Malgré tout, elle reste méfiante et distante. Dans sa peur, elle peut se montrer agressive. Et elle cache tout de même un tempérament obscur et sombre. Des fois, il lui arrive qu’elle perde tout contrôle d’elle même, sans aucune raison.

Description physique : Elle est assez grande (env. 1.70m), mais ne pèse que 50kg. Pourtant, elle ne paraît pas si maigre. Mais elle a l’air toute petite, à cause de son attitude peureuse. Elle a une silhouette très mince, un dos cambré, des jambes longues et fines. Elle a un visage enfantin, avec de grands yeux en amande couleur ambre surmontés de fins sourcils. Elle a des lèvres pleines, rouges, bien dessinées. Ses cheveux noirs légèrement ondulés lui tombent jusqu’au milieu du dos, mais ils sont sales et emmêlés.. Elle est vêtue d’une longue robe noire, mais ce n’est qu’un haillon. Et elle est pieds nus. En gros, elle pourrait être une jeune fille d’une beauté incroyable, mais elle a un aspect très négligé, sale.

Histoire du personnage :
C’était un soir d’août, aux alentours de minuits. C’était un 13 août, précisément. Et Ivana Bathory était depuis quelques instants orpheline. Ses parents, Léopoldine et Armand venaient de se pendre dans le salon, côte à côte, sans aucune lettre d’adieu, laissant juste leur fille. C’est comme ça que revient la garde à Adélaïde et Peter Bathory. Ils vouèrent dès le début une haine horrible à l’enfant. John, qui avait profondément aimé sa chère sœur, mit la mort d’Adèle sur le compte de la petite Ivana. Après plusieurs tentatives d’infanticides ratés, ils se résignèrent et tolérèrent la fille. Mais, en compensation, ils ne la laissèrent pas être un enfant. Ils ne la nourrissaient presque pas, elle vivait dans la cave. Pour ne pas prendre de risque, ils ne la firent pas aller à l’école. John se fichait de son éducation, mais quand il était au travail, Mary, qui ne pouvait pas supporter le manque de culture même sur sa nièce qu’elle maudissait, lui apprenait quelques petites choses. Ivana apprit donc très tôt avec plaisir à lire et à écrire. Elle passa donc son temps à lire des livres que lui apportait en cachette Mary. Cela lui apportait un petit réconfort dans son calvaire. En effet, même si Mary lui donnait des livres, lui apprenait des choses, elle restait néanmoins une femme cruelle. Elle faisait faire toutes les taches ménagères à Ivana, elle la battait. S’ajoutaient à ça les viols répétés de John. Ça dura un bon moment, jusqu’à ce que Ivana trouva une brèche dans la cave et réussit à s’échapper. Au début, elle erra dans la ville hagarde, puis, elle alla au cimetière. Elle était fascinée par ces stèles de marbres aux noms indéchiffrables. Après quelques instants, elle rentra chez elle, pensant au châtiment qui l’attendait si ils s’apercevaient de son absence. Ce manège dura des années, chaque jour, qu’il pleuve, qu’il grêle, qui neige, et personne ne s’aperçut de rien…
Extrait du journal d’Ivana :
Avant, j’ai faillit me faire prendre. J’ai eu chaud, Oncle John est entré quand j’allais sortir…Encore une fois, il m’a violée. Encore une fois, il m’a battue. Cette fois, il avait prit le couteau de cuisine. Je n’aurait pas du le griffer, l’autre jour. Maintenant, je saigne de partout, et je n’arrive même plus à pleurer. Quand il est parti, je me suis dépêchée de filer au cimetière. Ça fait du bien. J’adore y aller. Je ne sais pas pourquoi. C’est peut-être parce que j’ai l’impression d’être déjà morte, que je vais regagner ma tombe. Il me semble que je suis dans le noir le plus profond, dans un cercueil dont je ne peux sortir. Mais je crois que je suis bel et bien vivante. J’entends battre mon cœur, mon sang coule. En fait, je suis dans une Non-vie. Ce doit être ça…Je n’ai pas de sentiments. Je ne suis qu’une âme emprisonnée dans un corps, juste un esprit qui voudrait s’évader. Ou alors, je ne suis qu’un corps qui marche, qui lit, qui écrit, sans âme. Je ne suis pas sûre d’avoir un esprit. Oh et puis, tout cela est contradictoire. Comme l’a si bien dit Victor Hugo : Il n’existe pas pire fardeau que d’exister sans vivre. Oh comme je comprends… Bref, j’arrive dans le cimetière. Je suis de plus en plus heureuse. Je sais qu’il m’attend, comme tout les soirs.
Je suis de retour dans ma cave. Comme d’habitude, je lui ai fait lire le journal. Il a rit quand il a lu que je pensait que j’était morte. Il a eu un sourire mélancolique, puis il m’a dit : <<Ne pense pas que tu es morte, tu es vivante, ma jolie, bel et bien vivante. Et vaut mieux être dans ton état que dans le mien…>> Je n’ai pas compris ce qu’il voulait dire…Peu importe, c’est mon meilleur ami, et rien ni personne ne changera rien…
Le soir de ses 16 ans, Mary et John décidèrent de tuer Ivana. Certaines personnes avaient dit avoir vu une jeune fille vêtue de haillons, à l’air complètement apeuré et perdu se balader dans le cimetière, et le couple soupçonnait Ivana d’avoir réussi à sortir. Quand elle dormait, ils l’attaquèrent avec une hache. Salement blessée, au bord de la mort, mais vivante, elle réussi à s’échapper une dernière fois dans le cimetière. Evidemment, il l’attendait. Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit l’état dans lequel était la jeune fille !Lui, qui était vampire, décida de la sauver, la transformant en créature de la nuit. Il lui dit qu’il était désolé, et il disparut. Elle pleura, cria, l’appela, mais il ne revint jamais. C’est là qu’elle se rendit compte qu’elle était un vampire, et qu’elle arrivait à maîtriser le feu. La nuit même, elle retourna dans la maison, tua cruellement le couple qui était responsable de tout ses malheurs, et mit feu à la maison. Cela lui fit un bien fou, mais en même temps, cela la déstabilisa encore plus. Elle se promit de ne plus jamais utiliser ses pouvoirs…Depuis, elle erre partout, perpétuellement anxieuse, à la recherche de son ami perdu…
Nouvel extrait du journal d’Ivana :
Quelle horreur. Ce doit être un cauchemar. Encore un parmi tant d’autres. Il ne peut en être autrement ! Ce soir, j’ai vu Oncle John entrer dans ma chambre. Il avait une hache. Je savais ce qu’il allait faire. J’avais peur. A chaque fois qu’ils avaient voulu me tuer, ils voulaient que ce soit un accident. Par exemple, ils me laissaient seule dans mon bain quand j’était encore bébé, ils laissaient des produits toxiques bien en vue,…Bref, tout ce qui est possible pour qu’un enfant meurt de manière accidentelle. Mais là, une hache. Ils y allaient fort. J’ai vu la lame levée juste devant moi, s’abaisser plusieurs fois sur mon corps, mon sang gicler sur les murs. J’aurais voulu me laisser mourir, me laisser assassiner , mais le réflexe est trop fort. J’ai réussi à m’échapper par la petite ouverture que j’ai si souvent empruntée. Clopin-clopant, j’ai réussi à aller jusqu’au cimetière. Bien sûr, il m’attendait, comme tout les soirs. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant mon pitoyable était. Je me souvient avoir murmuré : <<Oncle John…Hache…Tuer…>> puis je me suis effondrée dans ses bras. Plus que du noir, puis j’ai vu une lumière blanche, des formes bizarres m’invitant à les suivre. Mais soudain, les silhouettes ont fuit, et je suis retombée dans le noir complet. Je crois que j’était en train de mourir mais je me suis réveillée. J’ai eu juste le temps d’entendre mon cher ami me dire : <<Je suis désolé. Mais je préfère ça à ta mort. Tu ne comprendras pas, tu m’en voudras sûrement. Mais ne t’inquiète pas, c’est pour cela je disparaîtrait de ta vie…>> J’aurais voulu répliquer, de lui dire que quoi qu’il m’aie fait (car je n’en savait rien), que de toute manière ce n’était pas grave, que je voulais que, au contraire, il reste, mais je ne pouvait rien faire, rien dire, même pas bouger. Quand je repris vraiment connaissance, j’était seule, il faisait encore nuit. J’avais mal partout. Je remarqua que mes blessures avaient cicatrisé. J’avais peur. J’ai peur. J’ai pensé : De la lumière… Et là, une boule de feu s’est matérialisée juste devant moi. J’ai fui. Inconsciemment, je suis retournée à la maison. Quand je suis entrée, ils ont sursauté. Ils ont eu peur. Je les comprends. J’avais peur de moi même. Je sentais que je n’étais plus la même. Je sentais une force incroyable en moi. Mes sens s’étaient affûtés. Mon odorat déjà ultradéveloppé est devenu encore plus perçant. Je sens la moindre chose. Maintenant, même l’argent à de l’odeur…Ma peau blanche est encore plus pâle qu’avant, mes canines aiguës sont devenues carrément des crocs. J’ai peur. Je me fais peur. C’est pour ça que je comprenais mon oncle et ma tante. Dès que je les vis, je ressentis une haine incroyable. Je perdis le contrôle de moi-même. Quand je redevint dans mon état normal, je regardais la maison en flamme en riant, j’avais la hache dans la main, couverte de sang. Horrifiée, je me suis réfugiée dans un caveau, dans le cimetière. Je suis devenue un monstre…Je veux qu’il revienne, qu’il m’explique ce qui m’arrive. Cette page est la dernière que j’écrirais…J’ai peur. Aidez moi…A l’aide…

Merci!^^